750 grammes
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RelibouKitchen

27 octobre 2020

Oeufs sautés à la tomate du livre "A la table d'une famille chinoise, recettes de mes parents"

Alors là, je vais vous parler d'une recette doudou qui allie deux ingrédients que j'adore : les oeufs et les tomates.

Et même si c'est la fin des tomates charnues et juteuses, gardez cette recette sous le coude pour l'année prochaine, elle vaut le coup (oui, parce qu'il va sans dire qu'il est inutile de la réaliser avec des tomates d'hiver toutes dures et pleine de flotte...)

D'ailleurs, petit aparté : l'été dernier, j'ai bien rigolé quand la dame devant moi râlait auprès du maraîcher parce "elles étaient drôle ces tomates, y avait presque pas de graines, on peut pas les manger en salade, elles s'écrasent" mouhahaha, je riais sous cape... Bon, il s'avère que cette dame est mon ancienne professeur de sport au lycée et qu'elle avait eu le bon goût de noter sur mon dossier de fin de lycée "N'a rien fait de l'année et s'en glorifie. C'est un point de vue" (le sport et moi, une longue histoire d'amour. Mais je ne me suis jamais glorifiée de quoi que ce soit, faut pas déconner. Je n'ai juste jamais aimé la compétition et avait surtout refusé de faire un parcours de gym au sol à base de petits sauts, chandelle et compagnie qu'elle avait décrété que nous devions faire, un par un, devant toute la classe. En ricanant bien fort quand ta chandelle partait en capilotade ou que tu tordais le cou en faisant le poirier). Vous comprendrez que la retrouver 20 ans plus tard, décontenancée devant un épi de maïs ou des tomates anciennes me fait doucement marrer.

Mais revenons à des choses plus passionnantes qu'une ex prof de sport : la recette. Elle est issue du génial livre de Eliane Chung, alias Mingou Mango, "A la table d'une famille chinoise, recettes de mes parents" : si vous aimez les histoires de famille, les illustrations qui ouvrent l'appétit et bien entendu, les recettes authentiques, ce livre est pour vous ! Je vous à cette recette un petit culte tellement je la trouve chouette et réconfortante, certainement parce qu'elle me rappelle un peu les taillous de ma Mamie. Elle fleure bon ces plats familiaux faits avec trois fois rien, quand on devait se nourrir de ce qu'on avait sous la main, et dont on garde pourtant un doux souvenir. 

J'ai pu utiliser pour la réaliser quelques produits offerts par Asianmarket, notamment la sauce soja et la sriracha bio. Il s'avère que lorsqu'on habite dans un petit département tel que l'Ariège, trouver des produits asiatiques (comme les feuilles de citronnier ou encore le galanga) relève un peu du parcours du combattant et à part des virées toulousaines, on reste un peu sur notre faim... Alors, Asianmarket, c'est plutôt pas mal en cas de pénurie ! 

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6 tomates, 6 oeufs, 2 cc de ketchup, 1/2 cc de sauce sriracha bio (produit offert), 1 cc de sauce soja bio (produit offert), 1 cs de sucre, 1 cs d'huile d'olive, 1 cs d'huile neutre

Monder les tomates après les avoir incisées et plongées 10 s. dans de l'eau bouillante et les couper en morceaux. 

Battre les oeufs dans un grand bol et les saler légèrement. Faire chauffer de l'huile neutre dans une poêle à feu vif et y cuire les oeufs 1 minute à peine, en remuant pour qu'ils ne dorent pas trop (ils doivetnr ester baveux). Réserver. 

Nettoyer la poêle et chauffer l'huile d'olive. Ajouter les tomates et les cuire 10 minutes environ. Ajouter le sucre, le ketchup, la sauce sriracha et soja. Bien mélanger.

Remettre les oeufs dans la poêle pour 1 à 2 minutes et servir avec du riz blanc. 

 

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9 octobre 2020

Albondigas de Res (République Dominicaine)

Depuis quelques années, j'accompagne plusieurs dames dominicaines dans leurs démarches administratives. Fatalement, à un moment, il faut bien que l'on papote cuisine et spécialités, parce que comme vous le savez, manger est ma passion et que je suis curieuse de tout ce qui est en lien avec celle-ci. Puis lorsque j'en ai croisée une à la boucherie qui achetait des pieds de porc, je me suis dit qu'il devait y avoir une chouette recette avec. J'ai donc découvert ce ragoût qui me fait bien de l'oeil, il faut le dire. 

En attendant, je suis aussi tombée sur ces chouettes boulettes qui ont fait un carton à la maison. Je me demande si les pieds de porc feront aussi sensation... 

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Pour les boulettes : 1 kg de boeuf haché, 1 oeuf, 1 petit oignon haché, 1 gousse d'ail haché, 50g de chapelure, sel, poivre.

Pour la sauce : 4 cuillères à soupe d'huile, 1 petit oignon émincé, 2 gousses d'ail hachée, 1 poivron émincé, 2 cs de câpres, 6 tomates, 1 pincée de sucre, origan, sel, 1 petit piment rouge émincé finement (produit offert)

 

Commencer par la préparation des boulettes : disposer tous les ingrédients dans un saladier et mélanger intimement avec les mains. Former des boulettes de la taille d'une noix et les réserver sur un grand plat.  

Faire chauffer l'huile dans une cocotte et y faire revenir l'oignon émincé à feu doux, jusqu'à ce qu'il soit translucide. 

Ajouter le poivron ainsi que la gousse d'ail préparés, verser aussi les câpres. Laisser revenir rapidement puis ajouter les tomates coupées en morceaux (hors saison, remplacer par une boîte de tomates concassées avec son jus). Saler, poivrer, ajouter la pincée de sucre, le piment (entier ou émincé, c'est vous qui voyez!) et l'origan.Porter à ébullition et laisser réduire environ 10 minutes. 

Poser délicatement les boulettes dans la sauce et les laisser cuire à couvert durant 15 minutes.  

Servir bien chaud avec du riz.  

29 juillet 2020

Samsa du Tadjikistan (recette traditionnelle)

 Et voilà ma dernière recette du Tadjikistan et pas des moindres. Le samsa, c'est LE truc qui revient à chaque repas tadjik et que Zamira peut sortir de son sac à toutes heures, en cas de petite faim (je me souviens qu'une fois, on assistait à un spectacle, elle m'a tapée sur l'épaule et tadam! un samsa). Elle me racontait que chaque fois qu'elle demandait à son mari ce qu'il voulait manger, invariablement, tous les jours, il lui répondait "Samsa!", c'est peut-être pour ça qu'elle en est un peu devenue la reine.

Alors que faire une pâte feuilletée parait, pour la plupart des gens (j'avoue que je ne m'y suis jamais frottée) un truc insurmontable, pour elle, c'est quasiment une formalité faite en deux temps, trois mouvements. D'ailleurs, la recette que nous a livrée Zamira n'est pas des plus classiques puisqu'il y a du... mascarpone et du lait fermenté dans sa composition. Ce n'est pas à proprement parler une pâte feuilletée car le procédé est différent mais le résultat a été à la hauteur de mes espérances ! Ces samsa étaient merveilleusement bons : imaginez croquer dans une pâte friable, qui révèle une garniture juteuse qui a imbibé l'intérieur de la pâte et la rend toute fondante, tout un poème...  (je suis faiiiible, j'ai envie d'en manger un, là, tout de suite). 

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Pour la pâte : 

500g de farine, 125g de mascarpone, 125g de beurre, 1/2 sachet de levure, lait fermenté au jugé, graines de sésame ou de nigelle

Pour la pâte une fois étalée : 50g de beurre fondu

Pour la garniture : 

250g d'oignons hachés, 1 kg de viande de boeuf haché, 2 cc de cumin, 1 cc de coriandre moulu, sel et poivre.

Mélanger farine et levure. Faire fondre le beurre à feu doux, laisser refroidir. Ajouter le beurre tiédi ainsi que le mascarpone. Pétrir la pâte afin de l'assouplir et ajouter du lait fermenté au fur et à mesure, jusqu'à obtention d'une pâte souple qui ne colle pas aux doigts. Faire une boule et réserver. 

Mélanger à la main tous les ingrédients de la garniture et réserver au frais, le temps de préparer la pâte. 

Etaler finement la pâte sur un plan de travail fariné. Passer du beurre fondu au pinceau sur toute la surface, relier et re-étaler la pâte. Renouveller encore l'opération.

Vous allez vous retrouver avec une pâte étalée que vous allez rouler en boudin puis ensuite découper en rondelles

Etaler ces rondelles en rond, y disposer un peu de farce (pas trop près des bords) et plier en bâteau. Vous pouvez essayer en tresses comme dans la vidéo ici, mais moi, j'ai jamais réussi^^ Dorer au jaune d'oeuf, ajouter des graines de sésame ou de nigelle et enfourner dans le four préchauffé à 180° jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. 

13 juillet 2020

Clafouti aux fraises et à la rhubarbe

Si il y a bien un truc que j'adore, c'est la fraise et la rhubarbe. Malheureusement, le pied planté dans mon jardin a mystérieusement disparu et les fraises ne s'y plaisent absolument pas (alors que les framboisiers prolifèrent, ouf). Heureusement, les deux poussent bien chez ma belle-mère qui nous en donne régulièrement. Et chaque année, chaque fois qu'elle nous file de la rhubarbe, je fais invariablement ce clafouti dont j'avais trouvé la recette il y a fort longtemps sur le blog Beau à la louche. Je l'adore, l'acidité de celle-ci, adoucie par la rondeur de la crème liquide et le peu de sucre de la recette me ravit à chaque fois (et comme il n y a que moi qui aime à la maison, j'en ai pour plusieurs jours^^). Il me restait quelques fraises, je ne sais par quel miracle (j'ai deux fans à la maison et elles ne font jamais long feu), elle sont donc parties rejoindre leur pote. Quelle bonne idée, j'ai adoré cette improvisation ! 

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Pour 6 parts : 

2 oeufs, 50g de sucre roux, 55g de maïzena, 125 ml de lait, 125 ml de crème liquide, 300g de rhubarbe, 1 poignéer de fraises coupées en 2

Préchauffer le four à 180°. 

Fouetter les oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la maïzena et mélanger jusqu'à obtenir un mélange homogène. Ajouter le lait et la crème et fouetter le mélange.

Peler la rhubarbe, la coupé en tronçons de taille égale et la verser de façon égale sur le mélange. Ajouter les fraises.

Enfourner 35 minutes, laisser refroidir, mettre au réfrigérateur et manger bien froid. 

Verser dans un plat en verre 15 x 25 cm préalablement graissé. 

 

 

7 juillet 2020

Och (ou osh) du Tadjikistan (recette traditionnelle)

J'ai déjà partagé, il y a longtemps, une recette de Plov, sans savoir qu'un jour, j'en goûterai un vrai de vrai (mais là, on me dira que ça s'appelle Och ou Palov Och), préparé en groupe sous la houlette de Zamira et Farida, originaire du Tadjikistan. Et par hasard, en faisant un tri monstrueux dans mes dossiers archivés au boulot, je suis retombée sur mes photos de cet atelier, que je croyais perdues. Je ne pouvais pas ne pas partager leur version sur le grand Internet, d'autant que Zamira est partie à l'autre bout de la France maintenant (snif). 

Alors, si les bases de ma recette étaient similaires (riz/viande/oignons/carottes), celui-ci était quand même merveilleux de part l'ajout de feuilles de vignes farcies et de coings, qui donnent LA petite touche parfumée qui va bien. Nous avions fait ce jour là une recette à base de poulet, mais on peut aussi le faire avec du boeuf ou du mouton. Quand j'ai été invité chez Farida, il était au boeuf (ce jour là, j'avais amené Jaïro avec moi qui avait adoré ce repas et m'avait dit au moment de rentrer à la maison "ça c'était un vrai repas Maman" "Ha bon? Parce que moi, je fais pas de vrai repas?" "Non, toi, tu fais à manger" (et là, visualisez la meuf de Nicky Larson avec son maillet).

Je vous livre donc la recette de Zamira, telle qu'elle nous l'a faite réaliser lors de notre atelier (en vrai, elle était déçue que j'ai pris du poulet mais comme nous avions fait une version hallal, c'était la seule viande certifiée hallal dans le supermarché de mon bled). Si vous êtes curieux de découvrir la cuisine tadjike, vous pouvez aussi trouver ici la recettes des mantu et celle d'une salade d'aubergines merveilleuse !

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Pour 10 personnes : 

2 kg de viande de poulet (sans la peau), 1 kg de riz, 1 kilo de carottes, 5 oignons, 500g de pois chiche déjà cuits, 2 cs de cumin en poudre, 3 gousses d'ail + 1 tête entière, 1 cs de coriandre moulue, 1 coing (en saison), 5 oeufs, 3 cs d'huile, sel et poivre

Facultatif : Feuilles de vignes farcies à la viande

Faire tremper le riz dans de l'eau tiède. Cuire les oeufs afin qu'ils soient dur. Réserver.

Hacher les trois gousses d'ail et couper les carottes en batonnets. Hacher grossièrement les oignons. 

Faire chauffer l'huile dans une grande cocotte. Lorsqu'elle est chaude, y faire revenir l'ail, les oignons et les carottes.

Ajouter la viande, faire dorer.

Ajouter le coing pelé et coupé en quartiers, les épices, les pois chiche, al gousse d'ail entière ainsi que les feuilles de vigne farcies, si vous en avez. 

Couvrir d'eau, saler, poivrer et laisser mijoter à couvert 45 minutes. 

Oter la viande de la cocotte et la réserver. Y verser le riz trempé, préalablement rincé et égoutté. Couvrir et laisser mijoter à petit feu jusqu'à absorbtion (environ 20 minutes). 

Servir le riz avec le poulet desossé, les oeufs durs en quartiers, les feuilles de vigne et le coing sur le dessus. 

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18 juin 2020

La Cherry Pie de Twin Peaks (enfin, un peu!)

Hé bé, il s'en est passé des choses depuis mon dernier passage ici... Moi qui pensais que le confinement me permettrait de mettre un peu plus souvent ce blog à jour mais hahahahaha, laissez moi rire, je n'avais finalement jamais expérimenté le H24 enfermés à la maison avec deux enfants en bas âge. Et seule avec eux, puisque, comble du comble, mon mec a trouvé le moyen de signer un CDI en début de confinement et qu'il a donc travaillé durant toute cette période. 

J'ai quand même pas mal fait la cuisine avec les deux marmots cependant. Parce qu'ils adorent ça et que j'essayais de leur trouver des trucs distrayants à faire et que si en plus on pouvait les manger après pour le goûter, c'était parfait. Mais bon, hier, mon fils a quand même trouvé le moyen de me dire que j'étais pas très sympa parce que lui, il avait trouvé la recette de l'oeuf mou dans son "Grand livre du Mou" et que j'avais jamais voulu la faire... J'ai beau lui dire que c'était pas une recette mais une expérience, rien à faire. Maintenant que les oeufs ne sont plus une denrée rare à conserver précieusement (j'avais déjà sacrifié du lait et des sachets de levure pour fabriquer un volcan en éruption), on va le faire cet oeuf mou...

Mais bon, aujourd'hui, c'est de tarte à la cerise dont je voulais vous parler. J'ai vu passer un post sur IG d'une tarte à la cerise  ou plutôt de la mythique cherry pie américaine. Mais punaise, moi aussi, j'ai toujours fantasmé sur cette tarte ! Dans True Blood, dans les nouvelles de Stephen King et bien entendu dans la série Twin Peaks, elle m'a toujours faite rêver. J'ai donc profité de cerises fraîchement ramassées dans notre jardin pour  m'y mettre. Hé bien, je n'ai pas été déçue : ma tarte a été un mix de plusieurs recettes et au final, elle m'a fait pensé au gâteau basque, mais pas pareil ! Ma seule déception : ne pas avoir eu de crème épaisse pour servir avec... 

tarte cerise

Comme je vous ai dit, j'ai fait un mix de plusieurs recettes (et pas vraiment celle que l'on voit sur la photo du coup, qui est issue du petit livre "La cuisine des séries" dans la collection Librio).

Pâte sablée : 200 g de farine (plus de la farine en supplément pour étaler la pâte), 100g de beurre salé mou, 100g de cassonade, 1 oeuf 

Garniture aux cerises : 500g de cerises, 80g de cassonade, 10g de maïzena

Préparer la pâte sablée : verser la farine et la cassonade dans un saladier. Mélanger. Ajouter le beurre mou coupé en morceaux et incorporez du bout des doigts jusqu'à ce que la préparation ressemble à du sable. Faire une fontaine dans ce mélanger, casser l'oeuf et commencer à amalgamer jusqu'à obtention d'une boule de pâte (il ne faut pas trop travailler la pâte sablée sinon ce sera coton pour l'étaler^^). La diviser en deux et la réserver au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°.

Dénoyauter les cerises, les verser dans une casserole avec le sucre et la maïzena. Faire chauffer à feu doux, en remuant de temps en temps. Laisser compoter 10 à 15 minutes, la garniture ne doit pas être juteuse. 

Saupoudrer le plan de travail de farine et y étaler au rouleau la première boule de pâte. La disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Disposer la compotée de cerise. Etaler la deuxième boule de pâte et la poser sur celles-ci, en soudant les bords (j'ai un peu galéré parce qu'il faisait chaud ce jour là). Découper une petite cheminée au milieu et enfourner durant 35 à 40 minutes. 

Servir tiède où froid, avec de la crème et une boule de glace à la vanille, que je n'avais malheureusement pas!

4 février 2020

Boeuf aux carottes et au vin rouge (à l'auto-cuiseur)

Récemment, ma grand-mère m'a donné une cocotte-minute (je n'en avais plus depuis perpète). La cocotte-minute, c'est son outil de prédilection et elle ne peut rien faire sans : il faut dire qu'elle a connu son apparition et que depuis les années 60, c'est son alliée de choc en cuisine. Mais alors, pardon, on dirait qu'elle manie une bombe nucléaire ma grand-mère. Je l'ai toujours entendu nous dire "ne touchez surtout pas à la cocotte, ça peut vous exploser au visage!" (oui, elle a le sens de l'image choc). D'ailleurs, quand je lui ai dit que j'avais fait un boeuf aux carottes en guise de première recette, elle m'a regardé d'un air inquiet "alors? ça a été? Tu n'as pas eu de souci?". Il faudra vraiment que je lui demande si elle a connu quelqu'un qui a eu un accident de cocotte un jour...

En tous les cas, ce boeuf aux carottes réalisé en deux coups de cuillères à pot (mais d'où, d'où me vient cette expression tout à coup?) est délicieux et convient à merveille pour un plat d'hiver réconfortant. Je l'ai servi avec des nids alsaciens de la marque Grand'Mère, les pâtes parfaites pour les plats en sauce !

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 Pour 6 personnes : (la recette originale vient du blog Papilles et Pupilles)

1kg de morceaux de boeuf à mijoter, 2 cs de farine, 4 cs d'huile d'olive, 12 carottes, 1 oignon, 1 branche de céleri, 2 gousse d'ail, 2 cs de concentré de tomates, 500 ml de vin rouge, thym, laurier, sel et poivre au goût, 350g de nids n°10 pâtes Grand'mère (produit offert)

Couper le boeuf en cubes de tailles égales et fariner les morceaux. 

Faire chauffer 2 cs d'huile dans votre autocuiseur et y faire revenir les morceaux farinés. Les dorer sur toutes les faces.

Pendant ce temps, éplucher et couper les carottes en rondelles. Peler la branche de céleri et la couper en morceaux. Eplucher l'ail et l'oignon et les ciseler finement. 

Déglacer la cocotte avec le vin rouge, gratter le fond de la cocotte avec une spatule en bois pour bien détacher les sucs. Verser le contenu de la cocotte dans un saladier. 

Faire chauffer l'huile restante et faire revenir les carottes, l'ail, le céleri et l'oignon. Saler, incorporer le concentré de tomates, remuer et laisser revenir 10 minutes. 

Ajouter la viande roussie, le vin, le thym et le laurier. 

Fermer le couvercle de la cocotte-minute. Quand la soupape siffle, baisser le feu et laisser cuire 1h. 

Laisser l'autocuiseur fermé le temps de préparer les pâtes. 

Faire bouillir une grande quantité d'eau. Saler et cuire les pâtes le temps de cuisson indiqué sur l'emballage. Bien les égoutter et y ajouter un morceau de beurre. 

Dégustez votre boeuf aux carottes bien chaud avec les pâtes, qui vont à merveille avec la sauce! 

2 décembre 2019

Chakalaka (Afrique du Sud)

Quand arrive la saison des choux, certains font du kimchi et moi, je fais du chakalaka. Mais késako le chakalaka? Non, ce n'est pas le nom d'une danse de l'été les gars. C'est une recette typique d'Afrique du Sud, née dans le township de Soweto. Je crois bien qu'il existe une myriade de chakalaka, si vous cherchez un peu sur le net, vous trouverez des millions de recettes différentes. Il s'agit tout simplement d'un mélange de légumes épicé qui cuisent tout doucement ensemble, on peut le manger chaud, froid, peu importe! (ça me fait penser aux achards de légumes de la Réunion figurez-vous). Traditionnellement, le chakalaka se sert avec du pap, un mélange de maïs broyé ressemblant étrangement à la polenta (ou la mamaliga roumaine). De mon côté, je l'adore... avec des spaghetti ! 

J'ai découvert cette recette dans un livre de Kobus Botha et depuis, je la réalise les yeux fermés. Certains y ajoutent des petits pois, du maïs ou encore des haricots blancs mais je préfère sans. A vous de voir !

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Pour environ 4 personnes :

1 oignon rouge, 3 gousses d'ail, 1 cs d'huile neutre, 1 cs de curry, 1 poivron épépiné (vert ici mais peu importe en réalité), 1 piment antillais, 1 grosse carotte, la moitié d'un chou blanc, 1 conserve de tomates concassées (à remplacer par quatre tomates en saison ou une brique de coulis de tomates), 1 pincée de sucre, sel, poivre. 

Faire chauffer l'huile dans une cocotte. Pendant ce temps, émincer l'oignon, hacher l'ail et couper le poivron en cubes. 

Faire revenir ces légumes dans l'huile, à feu doux (ils ne doivent pas roussir). Verser le curry, bien remuer pour éviter que le mélange n'accroche. 

Emincer le chou en lamelles et râper la carotte. Les ajouter au mélange précédent, bien remuer. 

Ajouter les tomates (ou le coulis) et le piment entier. Saler, poivrer, ajouter la pincée de sucre. 

Couvrir et laisser mijoter à feu doux 3/4 d'heure à 1h (vérifier que cela n'accroche pas en cours de cuisson). 

28 novembre 2019

Moelleux façon cookie géant

Je sais pas vous, mais je me rappelle très bien quand les cookies ont déboulé dans l'Hémisphère (paye ton grand âge ma cocotte). Je revois encore la pub avec la petite meuf américaine qui téléphonait à ses parents en se sifflant un paquet de cookies et sa mère qui enfournait des plaques entières en soupirant "Poor Kate, alone in France...". C'était bien, j'étais au collège et j'avais l'impression d'être bilingue parce que je comprenais tout à leur conversation. Le cookie, c'était LE gâteau in.

Bon, et depuis, ça a quand même bien perduré cette affaire parce qu'on en voit fleurir partout et que chacun semble détenir LA recette parfaite. Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain là, pour les cookies, je m'en tiens à ma bonne vieille recette dégotté dans un bouquin vieillot, tellement fastoche qu'on s'en rappelle de tête. Non, moi, je veux vous parler de ce truc trouvé dans la salle d'attente d'un toubib (oui, je fais partie de la team qui déchire les recettes dans les mags de salle d'attente. Même que ça m'énerve si quelqu'un le fait avant moi. Quel manque de savoir-vivre m'enfin) et que depuis, je refais régulièrement.

Souvent à la demande de mon grand qui peut s'en siffler la moitié d'un coup d'un seul (la magie du beurre, ce gâteau a un goût de beurre fabuleux!). Alors encore un peu tiède, avec les pépites de chocolat fondantes, je ne vous dis que ça... Je ne peux pas vous dire si il est encore meilleur le lendemain, chez nous, il n'a jamais tenu le coup jusque là... 

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Ingrédients : 200g de farine, 100g de sucre roux, 125g de pépites de chocolat, 100g de beurre demi-sel, 1 oeuf, 1 cc café rase de levure chimique

Dans un poêle en fonte ou en verre de 20 cm de diamètre (elle doit pouvoir passer au four), faire fondre le beurre sur feu doux puis ajouter la cassonade. Mélanger avec une spatule.

Laisser tièdir quelques instants et ajouter l'oeuf, la farine et la levure. Bien mélanger en fouettant, il faut obtenir une pâte sans grumeaux et bien lisse.

Eparpiller sur la pâte les pépites de chocolat, mélanger à peine et lisser la surface.

Enfourner 20 minutes dans un four préchauffé th6 (180°).

Servir encore tiède ! 

7 novembre 2019

Fondant au chocolat et à la pâte de haricots rouges

TADAM ! Mille ans plus tard, me revoilà !

Rassurez-vous, je mange toujours (et plutôt deux fois qu'une comme aurait dit l'autre -Pour les enfants des années 80, ça va vous rappeler des choses-) mais je n'arrive absolument pas à trouver le temps de remettre mon costume de blogueuse food. Bref, pas bien grave, de toute façon, être blogueuse, c'est complètement dépassé maintenant alors^^

Mais bon, de temps en temps, ça me repique un peu et je vous ponds un petit billet. Comme celui-ci.

En vidant mes placards, j'ai retrouvé une conserve de pâte de haricots rouges sucrée et je me suis souvenue que dans le bouquin de cuisine Le Tang Book, il y avait une recette de fondant au chocolat que je voulais faire il y a au moins 10 ans. Oui, je suis longue à la détente. Mais j'ai profité d'avoir un moufflet à l'école et la deuxième occupée à jouer avec les croquettes du chien (oui, oui, vous avez bien lu, cela semble faire des élements de dinette parfait) pour réaliser ces petits gâteaux savoureux. Figurez-vous qu'ils ont eu un succès démentiel et que Jaïro m'a même dit "Ha là, c'est bon, c'est pas comme quand tu utilises des trucs bizarres" (le mec a été traumatisé par le brownie à la courgette, il a eu l'impression de vivre une horrible trahison de ma part). 

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Pour 4 fondants : 

50g de beurre salé (100 dans la recette originale !) + un peu pour beurrer les moules

100g de chocolat à patisser

10g de fécule (maïzena ici)

100g de pâte de haricots rouges sucrée

3 oeufs

Casser le chocolat en morceaux et le faire fondre avec le beurre au bain marie ou au micro-ondes. Lisser à la spatule en bois et ajouter la fécule. 

Chauffer légèrement la pâte de haricots rouges au micro-ondes ou dans une petite casserole et l'ajouter au mélange beurre-chocolat.

Battre les oeufs dans un bol et les ajouter à la préparation.

Verser la préparation dans 4 ramequins beurrés et farinés et enfourner à four chaud (180°) pendant 10 à 15 min, le centre doit être légèrement coulant.

A déguster encore un peu tiède ! 

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