Au goûter, je mange (presque) ma chienne et je me fais des tartines à l'ail.
Si vous suivez un peu ce blog, vous vous doutez que la patronne n'est pas spécialement un bec sucré. Je n'ai jamais fait de razzia sur les tablettes de chocolat, je suis complètement indifférente aux bonbons gélatineux (Petite, je préférais déjà les pipas. Mais pas les maïs, ça shlingue ce truc) et je n'ai jamais de Nutella chez moi. Seuls les Oréos pourraient me faire flancher. Par contre, j'ai de drôles d'addictions alimentaires qui en ferait frémir plus d'un (ma grand-mère en première ligne parce qu'entre elle et l'ail, c'est une longue histoire. Elle peut tomber en syncope si elle sait que je mange ce dont je vais vous parler plus bas).
Vous l'aurez compris, en ce moment l'ail est à l'honneur au goûter ! (ce qui ne m'a pas empêchée de choper une vieille crève. Je croyais que c'était un puissant antiseptique, m'enfin).
Commençons par les Nem-chua. Hormis le fait que cela porte le nom de ma bien-aimée chienne (même pas fait exprès. Nemcha - mais écrit NEMSA -, c'est aussi un tout petit village roumain où j'ai mangé une excellente salata de vinete. Remplie d'ail elle aussi), j'adore cette histoire d'emballage rose, on dirait qu'on ouvre un petit cadeau à chaque fois, c'est ravissant. Et à l'intérieur, y a quoi?
Ben ça : une petite boule de porc fermenté et donc cru (viande de porc et couenne de porc. Oui couenne), une gousse d'ail posée dessus et un morceau de piment à l'intérieur qui te fait tourner la tête tellement il arrache. Je me damnerai pour ces trucs en ce moment. D'ailleurs, hier soir, j'ai bien rigolé : en enlevant le bout de piment à l'intérieur (oui parce que bon, ça fait 4 jours que je m'en enfile, sans rentrer dans les détails, il valait mieux pour mes intestins que je fasse une pause piment), ça a fait un cratère dans mon Nem-chua comme dans la fausse pub des Nuls où Carette enlève un gros point noir "et vous allez me dire, qu'est ce qu'il reste? Un cratère". Alors, entre l'ail ("Tu vas sentir à trois km"), le porc cru ("un coup à choper le ver solitaire") et le piment ("t'as vraiment envie de te faire opérer des hémorroïde un jour?"), vaut mieux pas que j'en parle à ma grand-mère des Nem-Chua.
Deuxième truc exquis : le Citrail, découvert sur le site Bien Manger. En gros, une mousse d'ail confit, avec du citron vert et du poivre vert. Un truc de malade tellement c'est bon. J'ai pu en sauver in-extrémis pour faire la salade ci-dessous mais sinon, on s'est tout enfilé en tartines. En 3 jours.
Rémoulade de carottes au Citrail
Pour deux :
2 carottes
1/2 pomme
1 branche de céleri
1 poignée de raisins secs
Sel, poivre, persil haché
2 belles cs de Citrail
Rien de transcendant : Peler et râper tous les légumes. Les citronner. Saler, poivrer, persilller, ajouter le Citrail et mélanger !
Peut être que la prochaine fois, je vous parlerai de ma "vinaigrette" japonaise...